Tissulaire
Performance participative avec des habitant.e.s. (2023)
TISSULAIRE est un projet participatif mêlant la danse dans l’espace public et les arts plastiques.
L’objectif de ce projet est de restituer une performance devant un public dans la rue en détournant l’usage de celle-ci pour se la réapproprier autrement. La corrélation entre objet et danse est la fil conducteur de cette expérimentation artistique. L’objet fabriqué et le mobilier urbain sont des moteurs pour explorer des mouvements; les gestes engagés par les danseur.euse.s permettent de transformer la matière et l’utilisation habituelle d’un environnement quotidien.
TISSULAIRE sera jouée pour la première fois sur le parcours de la Parade des Lanternes organisée par l’association Les Poussières le 21 octobre 2023 à Aubervilliers.
Traces
Spectacle de danse, 32' (2023)
Festival Alors on danse! Aubervilliers le 10 juin 2023. Crédits photos @Suzane Brun
Le projet TRACES est né de la rencontre entre trois femmes artistes dont le point de convergence est la danse. Julie est également chorégraphe, Magali comédienne et Raphaële plasticienne. A travers leurs pratiques artistiques communes et singulières, elles travaillent à faire émerger un langage commun. Cette création entremêle donc danse, théâtre et arts plastiques avec un dispositif scénographique spécifique. Ce spectacle vient questionner notre rapport aux traces, offrant un terrain d’explorations varié nous permettant de déployer, transmettre et partager un imaginaire autour de la définition du mot lui-même et de ses acceptions.
SoloS
Performance vidéodanse, 10' (2022)
Un duo avec soi-même. Une danseuse sur scène ; son image projetée sur écran. Cette dernière colle à la réalité. Mais la danseuse n’en veut plus, de cette image convenue, conforme aux prétendues attentes. Elle ne reflète qu’une partie d’elle-même, mais elle n’est pas tout ; elle est autre également. Alors comment s’affranchir de cette image ? Comment accepter les ambivalences qui nous habitent ? Comment oublier le regard ? Pour tenter d’atteindre un état au plus proche de soi-même….
At-Home
Performance, 11’30 (2022)
Des nucléons et électrons à l’atome. De l’atome à la molécule. De l’individu au collectif, ou comment aller du Un au multiple.
L’atome est un minuscule morceau de matière, une brique qui constitue la matière. Les atomes sont présents partout dans l’environnement, ils constituent tout ce qui nous entoure: air, eau, terre, matériaux…Il se compose d’un nuage électronique composé d’électrons et d’un noyau formé de nucléons Les électrons gravitent en orbite autour du noyau. Il y a du vide, de l’espace entre le noyau et les électrons. Chacun s’agite à sa manière, exprime sa singularité mais est au service du fonctionnement de l’atome. Il faut être ensemble pour qu’il y ait atome.
On peut analyser, sur un modèle semblable, les rapports humains. Chaque être humain a son ADN, son code génétique unique. Chacun.e fait spécificité, unicité. Pourtant, nous partageons toutes et tous des lois fondamentales avec les autres êtres humains.
Nous gravitons, d’un groupe à l’autre; parfois seul.e, souvent en collectif. Car nous faisons société, groupe, communauté, famille. Comment ne pas être noyé.e dans la masse ? Comment exprimer sa singularité, la préserver, la révéler, tout en faisant groupe ?
Comment se déplacer, se positionner, se mettre en mouvement en étant à la fois à la recherche d’éléments communs à tou.te.s, mais dont l’agencement donne à chaque personne sa singularité ? Comment faire Un dans un Tout ?
Environnement et Mouvement
Performance (format vidéo), 5’13 (2021)
Comment l’environnement extérieur, ainsi que les sensations internes du moment, modifient un état de corps ? Même si les phrases chorégraphiques ne changent pas d’un environnement à l’autre ?
Comment le mouvement peut être transformé ? comment le corps cherche parfois des solutions pour s’adapter, amenant ainsi à modifier le geste initial, sans pour autant le dénaturer ? Le corps peut agir sur l’environnement et ne le subit pas en permanence, en faisant des allers-retours entre passivité et possession.
Le corps : entre attirance et répulsion
Performance (format vidéo), 13’44 (2021). Réalisation vidéo et photos : Véronique Dréau
Mise en mouvement à partir d’oeuvres d’Egon Schiele, et réflexions sur les images du corps.
C’est le côté ambivalent du corps qui est mis en avant. Ici, la vision du corps est brouillée, mélangée. Les membres sont confondus, on ne sait pas bien ce que l’on regarde. C’est parfois dérangeant: défauts de la peau, aspérités du corps, articulations anguleuses, veines, pilosité etc. Mais également, on donne à voir l’autre versant: le corps beau, avec ses courbes et courbures, la douceur de la peau, le creux d’un dos…
Peut-être pourrons-nous y voir qu’il est difficile de démêler ces différents aspects, qu’il n’y aurait pas toujours d’opposition tranchée, mais des graduations, des va-et-vient permanents, des confusions entre ce qui nous révulse et ce qui nous attire à la fois.